Rencontre [PV Givre]

Je sortis du Nid de Bipèdes, énervée. Ces "croquettes" avaient vraiment un gout infâme ! Comment les chats domestiques peuvent-ils les aimer ? D'une façon ou d'une autre, je suis un peu chatte domestique, bien que je passe la plupart de mon temps dans les rues et la forêt.
D'un grand bond, je sautais sur la clôture du Nid. Ce dernier était construit non loin de la mer. Étrangement, je me sentais attirée par cette étendue d'eau. Comme si je la connaissais. Comme si je l'avais toujours regardé. Mon regard fut une fois de plus attiré vers la petite île, où j'avais appris que vivait le Clan de la Mer. Longtemps, quand je cherchais mes parents, j'avais envisagé qu'ils pourraient venir du Clan de la Mer. Mais j'avais vite abandonné l'idée. Sinon, pourquoi aurais-je vécu dans le Clan du Brouillard ?...
Le vent m'apporta une odeur étrange. Je me retournais d'un seul coup, feulant, griffes sorties. Rien. J'ai peut être rêvé ?... Un bruit attira mon attention. Cette fois-ci, je fis quelques pas sur la clôture pour voir d'où ça venait. Peut être un Bipède idiot qui est entré dans le jardin.

- Salut !

Je poussais un grognement, sautais de la clôture, et me mis à tourner sur moi même, cherchant des yeux cet importun.
- Qui va là ?! Ne t'aventure pas sur mon territoire ! Je te préviens, j'ai été formée au combat par des chats sauvages ! Si tu en veux à mes terres, viens te battre !!

Un buisson dans le jardin frémit.

...

* Pas commode les voisins de nos jours * Se dit Givre, il avait entendu parler d' une chatte faisant des vas et viens depuis son nid, mais il ne pensait pas qu'elle pouvait être autant sauvage. Il lui répondit d' un ton calme et joueur.

- Allons, allons, jolie demoiselle. Ne vous énervez pas pour si peu. Je viens simplement vous souhaiter la bienvenue .

Il sortit du buisson, la femelle était toutes griffes dehors et les crocs à découvert. Le chat crème trouvait un peu exagéré de dire que des chats sauvage lui avaient appris à se battre pour défendre son territoire, cela contrastait avec l'air nostalgique qu'elle avait affiché un peu auparavant sur la clôture en regardant la mer. Mais qu'importe, il avait mal dormis cette nuit, toujours le même rêves avec ses mêmes chats bizarres, il voulait donc passer une bonne journée en compensation.

- Excusez-moi je ne savait pas que vous teniez tant au limite de territoire, mais je profite de votre passage par la ville pour discuter un peu avec vous. Ma visite es-elle trop importune ?

Son ton était toujours aussi mielleux que d'habitude, il ne laissait paraître que de la bonne humeur. Il prenait le risque de se prendre une rouste pour le faire partir d'ici mais bon, ce ne serait ni la première, ni la dernière fois. Il se souvint notamment de la fois où il avait pénétré à l'intérieur d' un nid de bipède pour salué la petit Mina en oubliant qu' un chien s'y trouvait aussi. Cette fois-ci le chat aux yeux bleus en pris compte, mais n'avait pas trouver de traces de canidé dans les parages.

J'étudiais mieux le chat qui se tenait devant moi. Physiquement, nous nous ressemblions assez : pelage blanc/gris/crème, yeux bleus,... Mes griffes se rétractèrent, et mes muscles se détendirent. Il me regardait toujours. Depuis le début, il parlait d'un ton mielleux... pourquoi ? Sans importance.
- Non. C'est bon. Quel est ton nom ? demandais-je d'un ton froid.
Son expression était indéchiffrable. Ennui ? Curiositée ? Ou autre chose ? Je n'en savais rien. Avant qu'il n'ai pu répondre, je continuais :
- Je suis N... Esprit.
Mince, j'ai encore faillit dire mon ancien nom de guerrière... saleté de Clans avec leurs noms longs et bizarres. Tout de suite après, je m'écriais :
- Ben aller, parle ! T'as perdu ta langue ?!
Pff... Quelle idiote. Je parle trop vite. Il n'a même pas le temps d'en placer une. Enfin, il pu parler :

-...

[un peu court désolée, en manque d'idées]

D'après de ce qu'il pouvait voir, cette chatte était un tantinet pressée. Alors Esprit était donc son nom, interessant. Elle sembalit aussi trouble lorsqu'elle le lui annonça, pourquoi ? Il l'ignorait. Givre lui répondi toujours sur le même ton et son petit sourir taquin :

- Givre, pour vous servir .

Il avait hésité à dire le nom qu' il aimait se donner, Eclat de Givre, mais vu que la femelle était elle aussi une "domestique", il ne pensait pas qu'elle puisse comprendre le sens du nom.
Un oiseau vint se poser sur un arbre sous lequelle les deux chats étaient postés, le mâle crème eu un grosse envie de l'inviter au diner comme plat principal, mais il ne savait comment allait réagir la chatte si il l'attrapait. Soit être traité comme un sauvage, soit en admiration, il n'essaya pas pour autant l'expérience avec un petit pincement au coeur. Lui qui en avais marre des croquettes humaines .....
Puis tout en essyant de garder la conversation, il demanda à Esprit :

- Alors d'après se que j'ai entendu dire, tu serais une chatte vagabonde ? Allant ici et là, où le vent peut t'emporter. Est-ce vrai ? Je n'aime pas trop croire au ragot, je préfère les confirmer.

Le chat crème se demandait vraiment si la chatte avait plusieurs domicile où si ce n'était que des promenades plus longues que les autres.
Cependant, Esprit sentait la forêt, les pins et l'air pur, il semblait donc evident qu'elle soit bien une chatte semi-sauvage, mais mieux valait verifier . Et si c'était le cas, il aurait une multitude de choses à lui dire et demander. Givre en jubilait d'avance * Gentleman, comportes-toi en gentleman* se dit il intérieurement.

Je regardais l'oiseau, une petite mésange comme je les aime, se poser sur l'arbre. Elle poussa un peu la chansonnette, comme si elle m'invitais à l'attraper. Mais comment réagirait Givre ? Il devait sas doute être uns de ses chats domestiques bons à rien, qui passaient leur temps chez leurs Bipèdes, gavés de croquettes sèches et d'eau sans gout. Il serait sans doute dégouté et choqué si je dévorais une délicieuse mésange devant lui...
- Alors d'après se que j'ai entendu dire, tu serais une chatte
vagabonde ? Allant ici et là, où le vent peut t'emporter. Est-ce vrai ?
Je n'aime pas trop croire au ragot, je préfère les confirmer.
Sa voix me tira de mes pensées. Je soupirais en quittant la proie des yeux, et lui répondis, les yeux dans le vagues et voilés de nostalgie :
- En quelque sortes... il y quelques lunes, j'étais encore une chatte sauvage, vivant dans le Clan du Brouillard, défendant notre territoire et assistant aux Assemblées,...
Il sembla intrigué, et écarquilla les yeux. Peut être que ce sujet l'intéressait ? Non, qu'est ce que je vais m'imaginer ! Il devait être choqué, et devait penser "c'est une chatte sauvage sanguinaire et assassine !"... Ha, ces chats domestiques ! Tous pareils...
- Oh, mais ce langage doit t'être inconnu, repris-je. J'ai quitté ce Clan pour devenir à la fois chatte errante et chatte domestique... Parfois je traine en Ville, d'autres fois dans la forêt, et près de la mer... je viens rarement dans ce nid de Bipèdes, mais les rares fois où je viens, je suis bien accueillie.
Je marquais une courte pause. La mésange n'avait pas bougé et nous regardait, comme si elle m'avait écouté.
- Et toi, comment tu vis ? demandais-je à la fin.

- En quelque sortes... il y quelques lunes, j'étais encore une chatte sauvage, vivant dans le Clan du Brouillard, défendant notre territoire et assistant aux Assemblées,...

Très intéressant, alors comme ça, auparavant, elle faisait partie d'un des fameux Clans que sa mère leur avait si souvent parlé avec son frère et sa sœur. Personnellement, cela ne lui disait rien de vivre comme ça, toujours mettre en priorité son prochain, il n'y serait pas resté longtemps, ça, il en était certains.

- Oh, mais ce langage doit t'être inconnu. J'ai quitté ce Clan pour devenir à la fois chatte errante et chatte domestique... Parfois je traine en Ville, d'autres fois dans la forêt, et près de la mer... je viens rarement dans ce nid de Bipèdes, mais les rares fois où je viens, je suis bien accueillie

Esprit n'était donc pas une de ses chattes domestiques raffinés, coquettes et sans goût de l'aventure. De plus en plus intéressant, il fallait qu' il le note. La femelle se retourna de nouveau du coté de l'oiseau, peut être avait-elle, comme lui, le ventre vide. Mais le son de sa voix fit revenir Givre à la réalité:

- Et toi, comment tu vis ?

Comment il vivait ? Un peu comme elle au final, à la différence près que le mâle crème ne s'était jamais aventuré dehors plus de 2 jour. En essayant de dormir à la belle étoile, il avait choppé un torticolis. Son panier était bien plus confortable et il n'était pas habitué de dormir autant longtemps sur une surface dur.

- Un peu comme toi, je vais souvent dans la forêt pour m'entrainer à chasser et à me battre. Seul se n'est pas évident mais on s'y habitue. Mais je reviens toujours dans mon nid.

Il avait pris un petit air fier quand il commença à parler des ces entrainements, aucun chat domestique de cette ville ne rivalisait face à lui, il en était d'ailleurs ravi. Puis il continua un peu plus décontracté.

- J'aime bien mon nid, mais la nourritures que les bipèdes nous servent sont tout bonnement dégoutantes, je ne sais pas comment j'ai pus faire pour survivre jusqu'ici sans manger la moindre souris.....

Alors comme ça, lui aussi ne raffolait pas des croquettes immondes ? Et il chassait ?
Mon ventre gargouilla, heureusement pas assez fort pour qu'il l'entende. La mésange, comme si de rien n'était, descendit de l'arbre dans un battement d'ailes. Elle me nargue, ou quoi ?! Tant pis, j'y vais ! Je me tournais une fois de plus vers l'oiseau, et me levais. Mon corps adopta de lui même la position du chasseur, et je rampais vers la proie, sous le regard de Givre. Je me demande ce qu'il pense de ce que je fais, pensais-je pour la énième fois.
Je fis un bond spectaculaire, et atterrit sur l'oiseau. La mésange se débattit, tenta de s'envoler, et me donna même quelques coups de becs sur les pattes. Mes crocs mirent fin à sa souffrance. Je la prit entre les dents et retournais devant Givre, fière comme un paon. Là je posais la proie entre nous deux.
- Tu en veux un bout ? lui demandais-je.
Ses yeux affichèrent une émotion que je ne définis pas. Hesitement ? Joie ? Peur ? Peut importe...

-...

Up please ?

[ Ouaipe désolé j'ai fait un message dans les absences parsque je pourrais pas repondre pendant une semaine désolé =x]

[Haaa ok désolée c'est ma faute ^^"]

Mais là, tu es revenu non ?

[ Et non je suis rentré auourd'hui xD Désolé a part ça si je t'ai fait attendre --' ]

Esprit se tenait devant sa proie fraîchement tuer, la mâle était un peu gêner par sa proposition, d'ordinaire, c'était lui qui chassait pour les femelles du quartier. Il hésita quelques minutes puis on remarquant un merle posté sur la cloture séparant le nid de la chatte blanche et d' un autre, il lui répondit avec un petit sourire de coin :

- C'est fort aimable de ta part, mais une demi mésange serait trop peu pour mon appétit actuelle.

Dès la fin de sa phrase il s'élança sur la clôture et planta ses griffes en plein dans la tête de l'oiseau pour ensuite le jeter du bon coté de la barrière. Se dernier, a présent a coté de la proie de la chatte, était beaucoup plus gros que la mésange. Il lui fallait au moins ça pour se rassasier. Une fois devant Givre n'avait toujours pas perdu son petit sourire du coin des lèvres. Loin de lui l'idée de paraître narquois, mais il ne pouvait s'en empêcher, ça l'amusait. Ce qui l'amusait surtout c'était de rencontré un chat qui n'était pas dégouté devant une souris morte, il s'agissait en plus d'une femelle. Le chat crème n'avait pas non plus l'intention de devenir rival ou de la mettre au défi, les démonstration de force ne l'interressait guère. Il était juste un peu taquin et joueur.


- Un oiseau entier vaut mieux qu'un demi non ? Aller, bonne appétit.

Sans plus attendre Givre attaqua son diner, il avait peur d'avoir l'air malpoli de manger aussi goulument et rapidement, mais tant pis. Il avait faim, et malgré le faites qu' il aime séduire les femelles, il était égoïstes, très égoïste. Le chat au yeux bleu ne voyait donc pas l'intérêt de faire un effort pour ça, et, avec un peu de chance, Esprit s'en ficherait.

Il ramena son merle près de ma mésange. J'hésitais un instant à quoi dire. Sa proie était plus grosse que la mienne, pourtant ce n'était qu'un... qu'un... qu'un simple chat domestique ! Tant pis. Je dévorais ma mésange en quelques bouchées : la patée des Bipèdes était vraiment trop immonde. Givre termina son repas quelques secondes seulement après moi. Je me léchais un instant les babines, puis me redressais.
- Tu as dis que tu passais souvent du temps en dehors de ton nid, lui dis-je. Mais que fais-tu réellement, dehors ? Est-ce que tu m'as menti et tu passe ton temps dehors sur ta clôture à regarder la forêt, ou est-ce que tu va vraiment dans la forêt, et autre part ?
Le pauvre ! pensais-je. Il ne sais pas encore que je pourrais me servir de lui. En effet, si ce chat allait souvent dans la forêt, il avait du rencontrer de nombreux chats errants, et peut être même des chats de Clans. Peut être avait-il déjà croisé mes parents...

-...

Mentir ? Cela lui arrivais bien souvent, l'image de soi était très importante, les réputations et les bruits de couloirs peuvent aussi être de bon allié, car de toute façon, qui a besoin d'une réputation quand on est Dieu ?
Très égocentrique comme réflexion n'est-ce pas ? Autre aspect qui caractérise Givre, peu de gens le savent, même ceux qui croient être proche de lui.
Néanmoins pour une fois, ce qu'il avait dit à Esprit était vrai, il lui répondit donc de façon posé toute en se léchant les babines de son diner précédents.

- Je pars vraiment dans la foret. C'est agréable de changer d'environnement quand on le souhaite. Je ne suis pas comme tous ces peureux qui reste à l'admirer de loin, l'intérieur est bien plus intéressant.

Mais qu'avait elle en tête ? Peut importe, elle ne devait pas être bien méchante de toute manière. Pourtant il ne lui dit pas exactement ce qu'il faisait là-bas, le chat crème sentait qu'il ne devait pas tout déballer à propos de lui. Changeons plutôt de direction.

- Et toi ? Les « clans » n'étaient pas à ton goût ?

Givre parlait bien sûr du fait qu'elle soit partie d'un des groupes de chats vivants à la sauvage, peut être avait-il était un peu trop curieux, mais il prit soin de prendre le ton le plus doux possible pour que la chatte se sente à l'aise. Manipulateur n'était pas un mot pour le qualifier, il ne se contentait que de tourner les mots à son avantages.

J'hésitais un instant. Devais-je lui parler de ma vie dans le Clan du Brouillard ? Et il n'avait pas vraiment répondu à ma question. Sans doute l'avait-il fait exprès. Tant pis, je trouverais le moyen de lui arracher quelques mots plus tard.
- Ce n'est pas qu'ils n'étaient pas à mon gout... enfin... oui et non. C'est un peu compliqué. A ma naissance...
J'hésitais un instant. Devais-je lui parler de mon abandon sur le territoire du Clan du Brouillard, et de ma mère qui m'avait laissé là ? De toute manière, je pouvais surement lui en parler. Ce n'est pas lui qui airait se balader dans les Clans pour ébruiter la nouvelle que moi, jeune guerrière du Clan du Brouillard, avais fuit pour me retrouver chatte errante semi domestique...
- ...A ma naissance... repris-je. Ma mère, qui que ce soit, m'a abandonné sur le territoire du dit Clan du Brouillard. ce Clan m'a recueillit et élevé comme si j'étais née parmi eux. Mon père m'est inconnu. Puis, lors de mon baptême de guerrière - parce que dans les Clans, on passe du stade de chaton à apprenti, puis guerrier -, j'ai réalisé que la vie de Clan ne me convenait pas. être libre est bien mieux. Alors, je me suis enfuie...

Il m'avait laissé raconter mon histoire en silence. A la fin, je m'assis plus confortablement... Et le fixais dans le yeux, histoire de lui mettre la pression pour qu'il me dise tout. Une vieille technique inventée par moi même.

- Dis moi, Givre, as-tu déjà rencontré des chats de Clans ?

-...

[ Givre ]

Intéressante histoire, très intéressante. Malgré tout, Givre n'était en vérité guère intéressé par tout ça, mais hocher la tête et écouter attentivement les histoires des autres ne pouvait qu'être bienfaitrice. Puis quand Esprit le questionna sur une quelconque relation avec un chat de clan, le chat crème compris tout de suite où elle venait en venir, néanmoins il avait décidé de faire celui qui répondait au question docilement.

- Mmmmmh... Non, pas personnellement, mais j'en ai déjà croisé. Fort peu aimable d'ailleurs, il m'ont tout de suite chassé. L'hospitalité ne doit pas être leur fort.

Sa voix était de nouveau redevenu mielleuse. Puis il remarqua que la chatte la regardait intensivement, comme si elle était persuadé qu'il ne disait pas la vérité. Il reprit d' un ton un peu moins sûr mais tout aussi joueur :

- Ne me regardez pas comme ça enfin ! Je n'ai tué personne .

Il était clair qu' Esprit avait comme but de retrouver ces parents... Enfin, c'est ce qu'il estimait, rien n'est moins sûr.
Un brise fraiche vint se glisser sous les pelages des deux chats, un vent malgré la saison, plutôt agréable.

Le vent ébouriffa ma fourrure. Puis la petite brise enfla, jusqu'à ce que ce soit une forte bourrasque. Je tournais la tête pour avoir la nuque vers le vent, et ainsi me protéger les yeux. Puis la bourrasque se calma peu à peu, jusqu'à redevenir une brise agréable. J'hésitais un instant. Tandis que le vent soufflait, une idée m'avait traversé l'esprit. Non, ce n'est pas DU TOUT une bonne idée, pensais-je. Qui ferait ça ? C'est idiot. Non. Je dois me retenir de poser cette question. Absolument. Il en va de mon honneur. Si je la pose, je ne pourrais même plus me regarder dans une flaque, car je ne serais pas digne d'être une ancienne chatte de Clan. Si le Clan du Brouillard le savait, je ne...

- Dis moi Givre, tu t'entraine seul dans la forêt. Ça doit être dur d'apprendre seul à être un bon combattant. Tu aimerais que je te donne des leçons de combat ?

Mince !! Quelle idiote !!! Tant pis, je ne me regarderais plus jamais dans une flaque. De toute façon, je connais assez mon visage comme ça. Entrainer un chat domestique ? Quoiqu'il était tout de même semi-sauvage... plus ou moins. Et puis, c'est juste histoire de lui rendre service.Il semblait déjà être quelque peu entrainé, vu la façon dont il avait attrapé ce merle, tout à l'heure.
Soudain, le vent recommença à souffler très fort, comme quelques minutes plus tôt. C'était comme si mon esprit de chatte errante se manifestait, et me réprimandait pour avoir proposé à Givre de lui donner des cours. Je secouais la tête, tentant de chasser ces pensées de mon esprit. Comme si ça avait marché, la bourrasque cessa.
Je n'avais pas pensé à regarder les émotions qui traversaient Givre lorsque je lui avais posé la fameuse question. Était-il offensé ? Intrigué ? Intéressé ? Ou tout autre chose ?...
Enfin, sa voix me sortit de mes pensées.

-...

[ Givre ]

Une nouvelle rafale de vent se déchaina à nouveau sur les deux chats. Givre ferma les yeux, l'air en plein visage était très désagréable, mais cette nouvelle rafale, il l'a prit pour sa soudaine colère. La proposition de La chatte l'avait énerver, offusqué, pourtant il garda se sentiment en lui. Était-ce pour le rabaisser qu'elle lui proposais cela ? Ou pour autre chose ? Pendant que cette dernière mettait sa tête à l'abri du vent, le chat crème sortit quelques secondes ses crocs, puis se ravisa aussitôt * Pourquoi t'énerver enfin ? Cela ne pourra qu'être bénéfique pour ta technique de combat. Oubli se qu'elle veut tirer de toi et pense au profit que tu pourrais avoir avec ça *.
Une fois le vent atténuer, il leva la tête avec un long sourire sur son visage, un sourire en même tant fascinant et malsain, assez étrange dirait certain.

- Mais j'accepte avec plaisir. Pouvoir profiter des méthodes d'une anciennes chatte de Clan est vraiment un aubaine.

Parfait, un bon d'entrainement ne lui ferait pas de mal. Givre n'était de loin pas en quête de puissance, mais le fait de rester solitaire implique de ne pas compter sur d'autre chat pour vous soutenir. Il faut contenter de soi, mais bon comme le dit si bien le proverbe « on n'est jamais mieux servi que par soi-même ». Il reprit de sa douce voix mielleuse :

- Quand voudras-tu commencer ? Aujourd'hui ou un autre jour, car si tu veux reporter cela à un autre jour, il faudrait que je te montre où se situ mon nid.

Tout en parlant, il avait réfléchi si l'emplacement de son nid était une information qui ne devait pas trop être connu. Mais de toute façon, Esprit aurait demandé au autres chats des environs, cela ne servait à rien garder l'information.
Il attendit la réponse de la chatte, l'émotion que Givre essayait de lui faire ressentir était l'impatience de commencer.

- Quand voudras-tu commencer ? Aujourd'hui ou un autre jour, car si tu veux reporter cela à un autre jour, il faudrait que je te montre où se situe mon nid.

Je réfléchis un instant. Je n'avais pas forcément envie de commencer aujourd'hui, un autre jour serait peut être mieux. Puis, je me rendis compte que quelques chose clochait dans l'expression du chat crème. Il souriait, semblait heureux, et pourtant... Ses yeux avaient l'air de trahir une tout autre émotion, mais impossible de distinguer de quoi il s'agissait. Tant pis, pensais-je. C'est sans importance. Mais c'était tout de même troublant.
Je me mes doutes de côté pour réfléchir au meilleur moment pour l'entrainement. Aujourd'hui, le ciel était nuageux, mais le vent soufflait vers l'est. Mais vers l'ouest, on pouvait voir que le ciel était très dégagé et qu'il n'y avait pas le moindre nuage. Dans la nuit, cette partie parfaite du ciel aurait le temps d'arriver jusqu'ici. Demain, il ferait sans doute beau et chaud. Ce serait un jour parfait.
Puis je pensais à l'endroit où organiser les entrainements. pas chez les Bipèdes, ça non. Se battre chez eux était douloureux, lorsqu'on essayait sur la surface dure qu'ils appelaient "trottoir". En forêt, ce serait plus pratique, mais on risquait de tomber sur une patrouille de Clan. Et pourquoi pas sur la plage ? Pas la plage du côté du Clan de la Mer, plutôt celle vers la ville, ou les patrouilles ne venaient presque jamais. Ce serait un bon endroit. Et, puis, j'ai toujours rêvé de me battre sur du sable.
Tout en pensant, j'avais tourné la tête vers la mer. Je me retournais pour fixer Givre au fond des yeux, comme pour lui mettre la pression.

- Rendez-vous demain, sur la plage, du côté de la ville, lui dis-je. Je te conseille de te préparer, car en général, même en combat amical, mon ennemi s'en sort avec de nombreuses blessures.

Sur ce, je me retournais d'un bloc et sautais sur la clôture du nid. Je le regardais une dernière fois, puis, tout en me retournant pour disparaitre dans les fougère, je murmurais un "Aurevoir." à peine audible. Si il me répondit, je ne l'entendit pas.

[RP clos, sauf si tu as quelque chose à ajouté. Je commencerais le RP sur la Plage de Sable bientôt ]